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irodori_megu's review against another edition
challenging
emotional
hopeful
informative
inspiring
reflective
medium-paced
5.0
patroclusbro's review against another edition
informative
inspiring
reflective
fast-paced
4.25
Wie wunderbar, dass ich ganz zufällig in der Bibliothek zu diesem Buch gegriffen habe! Leïla Slimani war mir zuvor nur mit dem Namen bekannt gewesen. In dieser schmalen Reflexion schreibt sie über das Schreiben (den Wunsch nach dem Verschwinden von der Welt in der Schreibhöhle, das Kennenlernen der Figuren als eigenständige Persönlichkeiten), ihre Nacht in einem Museum für moderne Kunst, ihre migrantische Identität und die Verhaftung ihres Vaters. Slimani formuliert mit einer Klarheit und Freundlichkeit, dass ich ihr gerne noch viel länger zugehört hätte.
Besonders gefallen hat mir der dichte Referenzteppich, den sie ausbreitet. Ich war wieder und wieder überrascht, darin Künstler:innen, Werke und Figuren wieder zu finden, die mich vor allem im letzten Jahr begleitet haben: Rilkes "Briefe an einen jungen Dichter", Baudelaires Flâneur, Zweigs "Die Welt von Gestern", Roni Horns Installationskunst. "Der Duft der Blumen bei Nacht" kam also genau zum richtigen Moment.
Sicher nicht das letzte Buch, das ich von Slimani lesen werde!
Besonders gefallen hat mir der dichte Referenzteppich, den sie ausbreitet. Ich war wieder und wieder überrascht, darin Künstler:innen, Werke und Figuren wieder zu finden, die mich vor allem im letzten Jahr begleitet haben: Rilkes "Briefe an einen jungen Dichter", Baudelaires Flâneur, Zweigs "Die Welt von Gestern", Roni Horns Installationskunst. "Der Duft der Blumen bei Nacht" kam also genau zum richtigen Moment.
Sicher nicht das letzte Buch, das ich von Slimani lesen werde!
kikiandarrowsfishshelf's review against another edition
5.0
This is the most stunning beautiful book I've read all year.
Slimani was locked in an art museum in Venice for an evening. Over the course of the night, she reflects on her writing process, her family and the power of literature.
It truly is one of those quietly moving and powerful books. Her comments about the process and her own insecurity about her own writing are ones that should be shared with composition students.
And how she describes the art and the flowers. Oh, it is wonderful. This is a wonder of a book.
Slimani was locked in an art museum in Venice for an evening. Over the course of the night, she reflects on her writing process, her family and the power of literature.
It truly is one of those quietly moving and powerful books. Her comments about the process and her own insecurity about her own writing are ones that should be shared with composition students.
And how she describes the art and the flowers. Oh, it is wonderful. This is a wonder of a book.
annie_et_sa_bibli's review against another edition
3.0
Dans le cadre de la collection “Ma nuit au Musée”, les éditions Stock invitent un(e) auteur(trice) à passer une nuit seul(e) dans un musée et à écrire un texte qui sera inspiré de cette expérience. Ici, Leïla Slimani passera une nuit blanche dans les collections d’art contemporain à la Pointe de la Douane, à Venise.
J’étais absolument emballée à l’idée de me plonger dans ce court récit, qui traite de tout ce que j’aime: l’écriture, la solitude, l’art et les musées. Travaillant dans le milieu depuis une dizaine d’années, j’ai apprécié que l’autrice fasse preuve de candeur par rapport à ces espaces souvent considérés comme élitistes. “Les musées continuent de m’apparaitre comme des lieux écrasants, des forteresses dédiées à l’art, à la beauté, au génie et où je me sens toute petite. J’y éprouve un sentiment d’étrangeté, une distance que je cherche à cacher sous une fausse nonchalance”.
Cependant, au fil des pages et de la nuit, un dialogue s’installe progressivement autour d’œuvres qui lui semblaient de prime abord plutôt hermétiques et muettes. Les fantômes du passé ressurgissent, les souvenirs d’enfance... et le parfum des fleurs dans la nuit. Leïla Slimani se raconte, tout en douceur, elle nous parle d’identité, de création, d’enfermement, de voyage, de déracinement, de liberté d’être soi. Je l’ai lu tout d’une traite tant je ne voulais pas sortir de cette bulle d’intimité. J’ai l’étrange impression d’avoir quitté une amie au petit matin.
J’étais absolument emballée à l’idée de me plonger dans ce court récit, qui traite de tout ce que j’aime: l’écriture, la solitude, l’art et les musées. Travaillant dans le milieu depuis une dizaine d’années, j’ai apprécié que l’autrice fasse preuve de candeur par rapport à ces espaces souvent considérés comme élitistes. “Les musées continuent de m’apparaitre comme des lieux écrasants, des forteresses dédiées à l’art, à la beauté, au génie et où je me sens toute petite. J’y éprouve un sentiment d’étrangeté, une distance que je cherche à cacher sous une fausse nonchalance”.
Cependant, au fil des pages et de la nuit, un dialogue s’installe progressivement autour d’œuvres qui lui semblaient de prime abord plutôt hermétiques et muettes. Les fantômes du passé ressurgissent, les souvenirs d’enfance... et le parfum des fleurs dans la nuit. Leïla Slimani se raconte, tout en douceur, elle nous parle d’identité, de création, d’enfermement, de voyage, de déracinement, de liberté d’être soi. Je l’ai lu tout d’une traite tant je ne voulais pas sortir de cette bulle d’intimité. J’ai l’étrange impression d’avoir quitté une amie au petit matin.
rexlegendi's review against another edition
4.0
Dat Leïla Slimani (1981) niet alleen verhalen kan schrijven, maar ook filosofische gedachten op papier krijgt en bovenal gewoon mens is, laat zij zien in Le parfum des fleurs la nuit: ma nuit au musée. Schrijven is nee durven zeggen, aldus Slimani, die zich vervolgens op verzoek van haar uitgever een nacht laat opsluiten in het Punta della Doganamuseum in Venetië. Daar zijn het niet zozeer de kunstwerken die haar in vervoering brengen, als wel het feit dat zij alleen is met haar dwalende gedachten.
Slimani weidt uit over de betekenis van literatuur, haar jeugd in Marokko, haar leven in Parijs, waar ze de vrijheid vond om op het terras wijn te drinken, te lezen en te roken, en over haar angsten – de anekdote over de man die zich masturbeert in de RER toont aan dat respect en gelijkwaardigheid nog geen gegeven zijn.
Slimani’s beschouwingen over haar leven als vrouw, schrijver en Française met een Marokkaanse achtergrond - C’est en France que je suis devenue une Arabe. Une beur. - zijn de moeite zeer waard.
L’écriture est discipline. Elle est renoncement au bonheur, aux joies du quotidien. On ne peut chercher à guérir ou à se consoler. On doit au contraire cultiver ses chagrins comme les laborantins cultivent des bactéries dans des bocaux de verre
Slimani weidt uit over de betekenis van literatuur, haar jeugd in Marokko, haar leven in Parijs, waar ze de vrijheid vond om op het terras wijn te drinken, te lezen en te roken, en over haar angsten – de anekdote over de man die zich masturbeert in de RER toont aan dat respect en gelijkwaardigheid nog geen gegeven zijn.
La littérature consiste dans une érotique du silence. Ce qui compte, c’est ce qu’on ne dit pas.
Slimani’s beschouwingen over haar leven als vrouw, schrijver en Française met een Marokkaanse achtergrond - C’est en France que je suis devenue une Arabe. Une beur. - zijn de moeite zeer waard.