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emikpepik's review against another edition
3.75
I read this book as a required reading for school. I was very surprised that erotic stories would be something I would have to read for school. Honestly, I enjoyed reading it better than I expected BUT. The characters in these stories reminded me of something between the poets and Danny Smiřický. Štěpán from the poets and Danny may have had a similar desire for eroticism and women to these characters, but they had a kind of funny ignorance, even stupidity and romanticism, which these characters lack. I can't say that there is hatred of women here, but women are objectified. Or at least that's how it seems to me. I just love sex and what if i have a wife, as the head doctor said in one of the stories "unfortunately I am happily married and unfortunately I am in love with the doctor present here (his mistress)". I'm not saying that the women themselves didn't get into those sexual fights voluntarily, but the objectification is what's at stake here. Why was it about who was the bigger whore? And the funniest thing is that these men considered themselves worthy of respect, thanks to the number of women they were with. The funny thing, maybe even sadder, is how for a woman it would automatically mean that she was something less than the others. Many times it felt sad to me, for example, in the story where there was a young couple who played random men in a car and a hitchhiker "I no longer saw her as my shy girl, but as a whore, I had a hard time finding pity" HELLOOOOO?! I'm not saying that there weren't funny passages (for example, my favorite "he leaned against a poplar and smoked nonchalantly") and as I say, it was a good read for me, unfortunately or maybe fortunately, I can't get over the behavior of men. And yes, I am aware of the other important topics that he deals with here and I liked their realization, it was different.
jyvers's review against another edition
Risibles Amours de Milan Kundera est un recueil de 7 nouvelles. Il y explore notamment les rapports sociaux, le besoin de performer une personne que l'on n'est pas nécessairement.
Dans la première nouvelle, Personne ne va rire, le personnage principal est un enseignant-chercheur reconnu, en l'histoire de l'art. Il reçoit une lettre d'un certain M. Zaturecky, qui lui demande de bien vouloir rédiger une note sur son article, à l'intention d'un journal spécialisé. S'il accepte dans un premier temps, il se rend vite compte de la faible qualité du papier, et va donc décider de ne pas répondre, et de fuir M. Zaturecky. Ce dernier se trouve être très insistant, mais le protagoniste préfère disparaître plutôt que le confronter. S'enfonçant dans des mensonges auprès de son université et auprès de sa maîtresse, il finira par tout perdre.
L'absurdité de cette nouvelle met en exergue le fait qu'un mensonge en entraînant un nouveau, on peut très vite se retrouver coincé dans une situation difficile. Il y a presque un jeu qui s'installe dans cette fuite, elle devient ridicule. Pour autant, M. Zaturecky attendait véritablement cette lettre de recommandation, en tant que grand admirateur du chercheur, et désespéré à l'idée de ne pas être publié. Dès lors, Milan Kundera traite également de la faillibilité des relations humaines, du lien de confiance fragile que l'on peut accorder aux autres.
Dans la troisième nouvelle, Le jeu de l'auto-stop, un couple part en vacances en voiture. Lors d'un arrêt pour remettre de l'essence, la femme en profite pour aller uriner, en étant très gênée de l'avouer. Lorsqu'elle revient, le conducteur se joue d'elle en la considérant comme une auto-stoppeuse inconnue. Elle rentre dans son jeu. Ce jeu se poursuivra durant toute la soirée. Lui joue un rôle de mâle cherchant à la séduire ; elle joue un rôle de femme fatale, sans tabous. La femme prude d'antan devient très sensuelle, presque prostituée aux yeux des autres hommes. Ce jeu se terminera dans une chambre d'hôtel, lui donnant des ordres, elle les exécutant, tous deux extrêmement dérangés par cette situation et, avant tout, bien mal à l'aise de savoir comment en sortir.
Il s'agit de l'histoire la plus intéressante du livre, à mon avis. Dans un premier temps, il explore de manière très direct la performativité puisque chacun s'engage dans un rôle qui ne lui correspond pas, a priori. S'il y a un certain malaise à pousser trop loin ces archétypes, on ressent au départ un fort plaisir à être ce qu'ils ne sont pas. S'oublier pour vivre dans la peau d'un autre soi permet une libération de ses désirs. L'intersection entre la personne que l'on paraît aux yeux de la société et celle que l'on est au fond de soi, se réduit dans le jeu. Dans un second temps, il y a une véritable redéfinition du rapport au corps féminin. L'immaculée devient putain, laissant ses malaises de côté au profit d'une forte sensualité, vis-à-vis de son homme mais aussi des autres hommes. Elle se plaît à plaire. Néanmoins, comme dans la première nouvelle, tout ceci n'est qu'un jeu, qu'une illusion, qu'un mensonge. Il est difficile d'y mettre fin et, de toute façon, le cours des choses aura été bouleversé par ce jeu, pas si innocent qu'il n'y paraît.
La cinquième nouvelle, Que les vieux morts cèdent la place aux jeunes morts, traite de la rencontre incongrue de deux anciens amoureux, 15 années plus tard. Milan Kundera y explore le temps et ses marques. Tous deux ont vieilli, ils sont physiquement marqués par le temps, mais profondément nostalgique et toujours attaché à l'image du passé. Le désir subsiste, non par cette nouvelle rencontre, mais par les souvenirs idéalisés qu'ils ont gardé en mémoire. Doivent ils conserver ces souvenirs intacts à tout prix ou doivent ils se laisser porter par leurs désirs, quitte à abîmer cette belle dernière image ?
La dernière nouvelle, Edouard et Dieu, parle de spiritualité, du rapport à la religion en Tchécoslovaquie socialiste. Edouard commence à fréquenter l'église uniquement pour se rapprocher de celle qu'il convoite. Mais, surpris par sa directrice, il sera convoqué pour s'expliquer sur le signe de croix qu'il a osé faire en place publique. Il feint de véritablement avoir la foi. In fine, s'il ne devient pas fervent chrétien, le rapport à un autre et l'apaisement que procure l'église continuera de le poursuivre. Par ailleurs, cette histoire parle également de désir charnel. Si Edouard le désirait, il en sera presque dégoûté lorsqu'il y aura finalement accès. Le désir ce n'est pas seulement la volonté d'une chose, mais aussi la difficulté à l'atteindre.
Les autres nouvelles sont moins intéressantes bien qu'elles traitent une nouvelle fois de désir, de relations amoureuses, de performativité d'un rôle.
Dans la première nouvelle, Personne ne va rire, le personnage principal est un enseignant-chercheur reconnu, en l'histoire de l'art. Il reçoit une lettre d'un certain M. Zaturecky, qui lui demande de bien vouloir rédiger une note sur son article, à l'intention d'un journal spécialisé. S'il accepte dans un premier temps, il se rend vite compte de la faible qualité du papier, et va donc décider de ne pas répondre, et de fuir M. Zaturecky. Ce dernier se trouve être très insistant, mais le protagoniste préfère disparaître plutôt que le confronter. S'enfonçant dans des mensonges auprès de son université et auprès de sa maîtresse, il finira par tout perdre.
L'absurdité de cette nouvelle met en exergue le fait qu'un mensonge en entraînant un nouveau, on peut très vite se retrouver coincé dans une situation difficile. Il y a presque un jeu qui s'installe dans cette fuite, elle devient ridicule. Pour autant, M. Zaturecky attendait véritablement cette lettre de recommandation, en tant que grand admirateur du chercheur, et désespéré à l'idée de ne pas être publié. Dès lors, Milan Kundera traite également de la faillibilité des relations humaines, du lien de confiance fragile que l'on peut accorder aux autres.
Dans la troisième nouvelle, Le jeu de l'auto-stop, un couple part en vacances en voiture. Lors d'un arrêt pour remettre de l'essence, la femme en profite pour aller uriner, en étant très gênée de l'avouer. Lorsqu'elle revient, le conducteur se joue d'elle en la considérant comme une auto-stoppeuse inconnue. Elle rentre dans son jeu. Ce jeu se poursuivra durant toute la soirée. Lui joue un rôle de mâle cherchant à la séduire ; elle joue un rôle de femme fatale, sans tabous. La femme prude d'antan devient très sensuelle, presque prostituée aux yeux des autres hommes. Ce jeu se terminera dans une chambre d'hôtel, lui donnant des ordres, elle les exécutant, tous deux extrêmement dérangés par cette situation et, avant tout, bien mal à l'aise de savoir comment en sortir.
Il s'agit de l'histoire la plus intéressante du livre, à mon avis. Dans un premier temps, il explore de manière très direct la performativité puisque chacun s'engage dans un rôle qui ne lui correspond pas, a priori. S'il y a un certain malaise à pousser trop loin ces archétypes, on ressent au départ un fort plaisir à être ce qu'ils ne sont pas. S'oublier pour vivre dans la peau d'un autre soi permet une libération de ses désirs. L'intersection entre la personne que l'on paraît aux yeux de la société et celle que l'on est au fond de soi, se réduit dans le jeu. Dans un second temps, il y a une véritable redéfinition du rapport au corps féminin. L'immaculée devient putain, laissant ses malaises de côté au profit d'une forte sensualité, vis-à-vis de son homme mais aussi des autres hommes. Elle se plaît à plaire. Néanmoins, comme dans la première nouvelle, tout ceci n'est qu'un jeu, qu'une illusion, qu'un mensonge. Il est difficile d'y mettre fin et, de toute façon, le cours des choses aura été bouleversé par ce jeu, pas si innocent qu'il n'y paraît.
La cinquième nouvelle, Que les vieux morts cèdent la place aux jeunes morts, traite de la rencontre incongrue de deux anciens amoureux, 15 années plus tard. Milan Kundera y explore le temps et ses marques. Tous deux ont vieilli, ils sont physiquement marqués par le temps, mais profondément nostalgique et toujours attaché à l'image du passé. Le désir subsiste, non par cette nouvelle rencontre, mais par les souvenirs idéalisés qu'ils ont gardé en mémoire. Doivent ils conserver ces souvenirs intacts à tout prix ou doivent ils se laisser porter par leurs désirs, quitte à abîmer cette belle dernière image ?
La dernière nouvelle, Edouard et Dieu, parle de spiritualité, du rapport à la religion en Tchécoslovaquie socialiste. Edouard commence à fréquenter l'église uniquement pour se rapprocher de celle qu'il convoite. Mais, surpris par sa directrice, il sera convoqué pour s'expliquer sur le signe de croix qu'il a osé faire en place publique. Il feint de véritablement avoir la foi. In fine, s'il ne devient pas fervent chrétien, le rapport à un autre et l'apaisement que procure l'église continuera de le poursuivre. Par ailleurs, cette histoire parle également de désir charnel. Si Edouard le désirait, il en sera presque dégoûté lorsqu'il y aura finalement accès. Le désir ce n'est pas seulement la volonté d'une chose, mais aussi la difficulté à l'atteindre.
Les autres nouvelles sont moins intéressantes bien qu'elles traitent une nouvelle fois de désir, de relations amoureuses, de performativité d'un rôle.
saralasara's review against another edition
funny
reflective
medium-paced
- Plot- or character-driven? A mix
- Strong character development? No
- Loveable characters? It's complicated
- Diverse cast of characters? It's complicated
- Flaws of characters a main focus? It's complicated
4.5
lisagrayston's review against another edition
5.0
Laughable loves... ironically, I found these short stories to be anything but laughable.
itzidharo's review against another edition
3.0
3,75/4 de 5⭐️
el libro me lo recomendó el chico de la casa del libro, yo estaba en un bloqueo lector y dije por qué no?
Lo primero q me dijeron esq el libro esta escrito en los años 50-60 del siglo XX y q podría ver ciertos puntos de misoginia (y es verdad y parafraseando lo q me dijo el chico “es lo q pasa cuando dejas escribir a los hombres” jsjsjs). Quitando esto, es un libro con un tono filosófico, con reflexiones súper guays. En el tamb se puede apreciar un poco la ideología de la persona, pero en vd no te influye.
Son 7 historias diferentes, con personajes diferentes, donde podemos ver desde un extremo realmente ridículo como el autor entiende las relaciones. Creo q cada persona puede sacar una reflexión de cada historia y de cada situación, no es únicamente el amor de pareja lo q vemos, también de amistad…
el libro me lo recomendó el chico de la casa del libro, yo estaba en un bloqueo lector y dije por qué no?
Lo primero q me dijeron esq el libro esta escrito en los años 50-60 del siglo XX y q podría ver ciertos puntos de misoginia (y es verdad y parafraseando lo q me dijo el chico “es lo q pasa cuando dejas escribir a los hombres” jsjsjs). Quitando esto, es un libro con un tono filosófico, con reflexiones súper guays. En el tamb se puede apreciar un poco la ideología de la persona, pero en vd no te influye.
Son 7 historias diferentes, con personajes diferentes, donde podemos ver desde un extremo realmente ridículo como el autor entiende las relaciones. Creo q cada persona puede sacar una reflexión de cada historia y de cada situación, no es únicamente el amor de pareja lo q vemos, también de amistad…
aritcheew's review
1.0
Žádná z postav mi nebyla sympatická. Nevím jestli to byl záměr, ale jestli jo tak před Kunderou smekám. Nepochybuji o autorském talentu, pochybuji o morálních hodnotách.
mokhtarani's review against another edition
3.0
مهم ترین چیز در مورد میلان کندرا اینه که همیشه حرف تازه ای برای گفتن داره، هرچند که حرفش برای آدم جوری نباشه که قبولش کنه و چرت به نظر بیاد.
azorsenpai's review against another edition
challenging
funny
lighthearted
reflective
relaxing
medium-paced
- Plot- or character-driven? Character
- Strong character development? Yes
- Loveable characters? Yes
- Diverse cast of characters? Yes
- Flaws of characters a main focus? It's complicated
5.0